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La Paz

01.05.2017 – 17.05.2017

La Paz, quelle ville étonnante ! Construite toute en pente, engouffrée dans la vallée et surplombée par El Alto cette ville est incroyable. On y a d’ailleurs passé beaucoup de temps. Entre entretien des vélos, ascension de sommets dans les environs, farniente et ballade en ville, le temps a passé très vite ! heureusement qu’on a pu rester dans la « casa de ciclista » durant notre séjour à la Paz. On y a d’ailleurs rencontré plein de cyclistes avec qui on a pu partager nos expériences.

Après 2 jours enfermés dans l’atelier de vélo on est tout excité à l’idée d’aller faire un sommet dans les environs de la Paz. On va aller gravir le Huayna Potosi, le plus fameux et le plus facile des sommets boliviens. Mais on veut le faire sans guide. Du coup on passe notre vendredi à courir pour louer du matériel, trouver un transport pour nous amener au départ du trek, faire les courses et préparer nos sacs. Mais en début de soirée on est fin prêts pour le départ du lendemain.

Ce samedi matin on prend le bus à 9h00 pour se rendre au Huayna Potosi, sommet de 6088m. Après 2h00 de bus on arrive au départ du trek. On mettra 1h15 pour atteindre le refuge où on dormira cette nuit. Quand on arrive il y a déjà pas mal de monde. On pose nos affaires puis on s’installe à une table avec 2 couples français qui sont venus avec des guides. En discutant on se rend compte qu’un des guides qui est avec eux est German, le guide qu’on avait contacté pour faire un autre sommet, l’Illimani ! Du coup on va le voir et on discute avec lui aussi un moment. Il a l’air étonné qu’on vienne ici sans guide mais il ne dit rien. Bref on passe l’après-midi à boire du thé de coca et à refaire les nœuds au cas où. Les guides sont très intéressés par notre façon de faire les nœuds et nous montre comment eux les font. Il arrive 17h30 et c’est l’heure de souper car le lever est prévu à minuit. Les guides nous offrent le souper puis on part s’allonger.

le Huayna Potosi (6088m)

Cette nuit on se lève à 1h00. Les groupes sont prêts au départ et s’en vont entre 1h00 et 1h30. Nous on partira vers 2h30. On attaque la montée et on doit mettre rapidement les crampons. On voit au loin les lumières des frontales. On monte gentiment mais surement. On a un bon petit rythme et on commence à rattraper les derniers groupes. On en voit déjà qui rebrousse chemin ayant le mal des montagnes. Heureusement pour nous, tout va bien. On continue notre ascension et il commence à neiger. Le ciel est rempli de gros nuages mais ça va. On a passé le passage le plus technique et on avance sur une crête quand tout à coup un éclair s’abat et le tonnerre gronde proche de nous. On avance encore et un deuxième puis un troisième éclair s’abattent tout proche de nous si bien que le son et l’éclair apparaissent en même temps. On est à 100m de dénivelé du sommet mais c’est trop dangereux et on décide de rebrousser chemin. Tous les guides presque ont pris la même décision, ils ont l’air apeurés. Dans la descente la tempête se calme et le jour commence à se lever. On a une vue splendide sur la vallée et El Alto. Même qu’on n’est pas allés au sommet on est très contents de notre ascension. On arrive sain et sauf au refuge, on mange un petit truc avant de redescendre au point de départ et d’attendre un véhicule pour nous ramener à la Paz. On arrive en ville en début d’après-midi, on remange un petit truc avant de faire une bonne sieste. Ça nous a bien fatigué cette histoire ! Demain c’est jour de pause et Gary repartira pour l’Illimani seul avec German le guide.

petit déjeuner à la frontale dans le refuge

tempête de neige avec El Alto en fond

vue depuis le refuge

Le reste du séjour à la Paz se passe entre rangement, réparation (surtout des chaussures de Gary), petits plats, cinéma et bons rires. Le samedi suivant on retrouve nos français, Sandra et Olivier, qui étaient partis faire un tour une semaine dans le reste de la Bolivie. On se retrouve maintenant à une dizaine de cyclistes dans la « casa de ciclista » et on décide pour la plupart d’aller faire la fameuse descente de la « route de la mort » à vélo. On passera notre dimanche matin à faire plusieurs agences pour trouver la plus avantageuse et notre fin de journée à voir du catch à El Alto. Mais pas n’importe quel catch, du catch de Cholitas. Les Cholitas sont les femmes boliviennes habillées en habits traditionnels ! C’est un sacré spectacle. Puis on rentre rapidement se coucher car demain c’est départ à 7h30 pour la « route de la mort ».

Catch de Cholitas

Ce matin on est prêts sur la place à 7h30. On est 9 cyclistes à participer à cette aventure. Le début de journée est un peu chaotique. Le bus arrive à 8h10 en plus pas au bon endroit, il y a 2 autres personnes avec nous alors qu’on nous avait promis un groupe privé que pour nous, les vélos qu’on nous propose ont les pneus dégonflés et pour certains il n’y a même pas de freins ! effectivement à ce rythme-là on comprend pourquoi la route s’appelle la route de la MORT ! Bref on commence notre descente sur du goudron, on fait quelques arrêts pour faire des photos puis on s’arrête pour manger avant d’entamer la route en piste. Notre guide ne nous attend pas mais nous ça nous arrange car on fait la vie qu’on veut du coup. Durant la descente on doit faire plusieurs pauses pour changer de vélo pour certains, et pour réparer des chambres à air pour d’autres ! décidément c’est vraiment mortel cette descente. Mais la vallée est magnifique et ça nous fait du bien de voir à nouveau du vert, des arbres et des cascades. En milieu d’après-midi on arrive à la fin de la descente, on boit une bière pour on se rend dans un camping pour dîner et se reposer un peu. Puis c’est déjà l’heure de rentrer. On arrivera à la Paz en début de soirée. On rentre à la « casa de ciclista » et on va rapidement se coucher. Demain c’est préparation pour la suite du voyage et mercredi c’est la reprise.

le virage de la mort!

La bande de cyclistes fous, fous , fous!


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