Ce matin c’est parti pour la région des 7 lacs en passant par Traful. Mais avant ça on fait une halte chez la sœur de notre amie qui travaille dans une estancia à 40km de Bariloche. Et on y arrive vite car pour une fois on a le vent dans le dos. On dîne avec la famille et cet après-midi c’est visite d’une grotte où ils ont retrouvé des ossements indiens et admiration des gauchos qui ramènent le bétail dans l’enclos. On profite pour manger des tortas fritas, spécialité de la région, on n’en mange trop d’ailleurs. Puis la journée se termine autour d’un bon repas. Demain c’est la reprise sérieuse du vélo avec 70km de route dont 40km de sable et de gravier.
Aujourd’hui on quitte l’estancia et on profite de la route presque plate et du goudron jusqu’à Confluenzia. Puis on attaque le ripio. On ne sait pas si c’est parce qu’on n’a plus l’habitude mais les premiers kilomètres ne sont pas évidents. Puis on se remet dans le bain et ça va. En plus le cadre est merveilleux et il fait beau et chaud. En fin de journée on arrive proche du lac et on trouve un camping familial très chouette. Ce soir c’est « parrilla » car la sœur de notre amie nous a offert un superbe morceau de viande qu’il faut qu’on cuisine aujourd’hui. On commence à faire le feu et un cycliste arrive. Il vient nous demander (en espagnol s’il vous plaît) s’il peut aussi utiliser la grille pour faire cuire ses saucisses et nous demande par la même occasion ce que l’on fait avec un si gros morceau de viande. On lui explique que c’est un cadeau et on lui propose de se joindre à nous pour le souper. On passe finalement la soirée avec lui à discuter de pleins de choses. On commence à comprendre l’espagnol et cette soirée a valu toutes les leçons d’espagnol du bouquin ASSIMIL !
Ce matin on part avec Fernando le cycliste jusqu’à la route asphaltée car on ne va pas dans la même direction. Nous on part direction San Martin de Los Andes. C’est ici la vraie route des 7 lacs. On croise beaucoup de cyclistes et de marcheurs par ici. La route est sympa, elle monte et elle descend, elle est bordée de lacs et de forêts. En fin de journée on s’arrête presque au sommet d’un « col » dans un camping. On va vite se coucher.
Drôle de nuit qu’on a passée. Nos voisins de camping on fait la bringue avec musique à coin jusqu’à 3h00 du mat. On se lève, on déjeune et on part. Une légère montée nous attend avant d’avoir 15km de descente. Puis on arrive à San Martin de Los Andes. On s’arrête à l’office du tourisme pour demander quelques informations sur l’ascension du volcan Lanin. On nous dit que dans la prochaine ville on peut trouver plus d’informations et qu’il y a une agence qui s’occupe de louer du matériel si jamais. Du coup on ne traine pas en ville et on continue notre route direction Junin de Los Andes, la prochaine ville. On y arrive en milieu d’après-midi et on va directement à l’office du tourisme. Malheureusement la fille qui travaille-là ne nous aide pas beaucoup plus que le jeune de l’office de San Martin. Pas de souci on trouve le camping, on s’y installe et on ira plus tard voir l’agence qui propose l’ascension du volcan. Pas de chance pour nous, l’agence est fermée jusqu’au 23 janvier. Nous sommes le 20 janvier. En plus on apprend que l’accès au volcan est fermé jusqu’au 23 aussi car les Mapuches célèbrent la montagne. On abandonne l’idée de faire cette ascension.
Ce samedi on prend la route direction le Chili. Notre objectif est le camping au pied du volcan Lanin juste avant la frontière. On quitte Junin vers 10h30. Il fait beau et la route est goudronnée. On roule bien, on s’arrête dîner à l’ombre puis on repart. La reprise après dîner est toujours un peu difficile. On roule à nouveau bien et on arrive vite à l’entrée du parc national Lanin. Il reste 10km avant le camping. On se dit que ça va aller vite mais en fait pas vraiment car la route n’est plus goudronnée et c’est du sable. La pire route qu’on ait eue jusqu’à maintenant (même Gary le dit, c’est vous dire !) Après quelques drifts, des kilos de poussière avalés et quelques jurons (surtout Céline) on arrive enfin au camping. Un super camping en pleine nature.
Aujourd’hui on passe la frontière. Tout se passe bien et du côté chilien c’est à nouveau goudronné. On pédale bien et on arrive en fin d’après-midi à Pùcon, station prisée des chiliens pour les vacances d’été. On s’installe au camping où on va rester quelques jours. Ce soir on sort manger dehors et on profite de flâner dans les rues. Demain c’est plage au bord du lac !
“Anfiteatro” du Rio Limay sur la route 237
Un “Gaucho” Argentin avec son fils
Un cowboy helvète au pays des Gauchos
Sur la route 237
Céline sur la route 237 avec le fleuve Embalse Alicura
Sur la route 65 direction Villa Traful
Lago Traful
Avec notre copain Argentin, Fernando
Vue sur le Volcan Lanin depuis la route 40
Lago Làcar (San Martin de Los Andes)
Volcan Lanin sur la route 60
Au pied du Volcan Lanin (3747m) dans le parc National Villarrica
Bosque de Pehuen (Araucaria Araucana)