14.02.2017 – 26.02.2017
Après deux jours à Mendoza à profiter du repos et du Malbec on prend le bus direction Cordoba. On a pu laisser nos vélos à l’auberge de jeunesse pour plus ou moins 2 semaines. On roule de nuit et on arrive à Cordoba tôt le matin. On visite déjà les belles rues piétonnes en attendant de pouvoir se rendre dans l’auberge de jeunesse. Quand on y arrive on nous dit qu’il y a eu un problème de réservation mais ils trouvent une solution et on dormira dans une chambre avec Alejandro, un vieux jésuite. On profite encore de notre après-midi pour aller visiter le musée de la photographie qui propose une exposition sur les montagnes suisses (on vous jure c'est pas des blagues) puis le soir on sort manger un morceau et on revient à l’auberge où la fiesta bat son plein.
Aujourd’hui en fin de journée on prendra un bus pour Posadas mais en attendant on visite encore 2 musées fameux à Cordoba puis on flâne dans les rues en attendant notre bus. Cordoba est une ville connue pour ses belles églises alors on profite pour en voir quelques-unes avant de prendre le bus.
La nuit dans le bus s’est étonnamment bien passée et on arrive à Posadas à 9h30. On doit maintenant prendre un colectivo (équivalent du bus PTT chez nous) qui assure le trajet Posadas-Encarnacion au Paraguay où nous attend la cousine de Gary. Et oui on en profite pour faire un crochet chez elle car elle n’habite qu’à 5h00 de bus des chutes d’Iguazu. On arrive chez elle à l’heure du dîner, on mange puis c’est sieste et le soir on profite du coucher de soleil autour d’un verre.
Le lendemain on a visite de ruines jésuites au programme. Il y en a pas mal dans les environs car les jésuites ont été envoyés au Paraguay et en Argentine pour protéger le peuple guarani des conquistadors (explication peu exhaustive et rapide mais voilà). On part en milieu d’après-midi et on se choppe un bel orage sur la route. Heureusement il est passé quand on arrive aux ruines. On visite 2 sites puis il est déjà l’heure d’aller souper. Ce soir on fait des folies, on sort manger japonais dans un resto d’Encarnacion.
Ce lundi on retourne voir un 3ème site jésuite puis un planétarium. Mais avant ça on s’offre une baignade dans le rio Parana et quelques minutes de repos dans un hamac. Au retour on s’arrête se balader sur la costanera d’Encarnacion puis on rentre à la maison vu que ce soir c’est plat valaisan, youpie !
Ce matin on se lève tôt car on doit prendre le bus pour Ciudad del Este (vers les chutes d’Iguazu côté Paraguay) à 9h00. On déjeune tous ensemble puis Corinne et David nous accompagnent à la gare routière. Et c’est parti pour 5h30 de bus. Quand on arrive à Ciudad del Este on doit changer de bus pour traverser la frontière entre le Paraguay et le Brésil. Et oui ce soir on dort au Brésil. Malheureusement ce bus ne s’arrêtera pas aux frontières ce qui fait qu’on arrive au Brésil comme des clandestins ! On arrive à l’hôtel, on pose nos affaires, on sort faire un tour, on mange une morce puis on retourne à l’hôtel. On demande des informations pour se rendre aux chutes d’Iguazu côté brésilien pour demain puis on ressort souper. Il est 20h00 et il n’y a plus personne dans les rues. Ça fait bizarre car du côté argentin c’est la bringue jusqu’à pas d’heures. Bref on soupe et on retourne vite se coucher.
Aujourd’hui on se rend aux chutes d’Iguazu côté brésilien. On visite le site (beaucoup plus petit que le côté argentin), les chutes sont vraiment impressionnantes. Puis on se rend au parc des oiseaux qui se trouve à côté des chutes. On y passe un long moment puis on a dans l’idée de se rendre à nouveau au Paraguay, de un pour visiter le barrage Itaipu (2ème plus grand barrage du monde après celui des Trois Gorges en Chine) et de deux pour faire le tampon nous permettant de retourner ensuite en Argentine. On reprend donc un bus direction Ciudad del Este puis un autre bus pour se rendre à Itaipu. Malheureusement on y arrive trop tard et les visites sont terminées. Pour couronner le tout il pleut des cordes car un orage vient d’éclater. On retourne donc en ville et on passe la frontière à pied pour pouvoir faire nos tampons. Cette fois-ci c’est bon nous sommes en règle quand on arrive à Foz d’Iguazu. On s’arrête manger dans une churrascaria (BBQ brésilien) puis on rentre à l’hôtel. Demain c’est visite du barrage et puis direction l’Argentine.
Ce matin on se lève tôt, le vent souffle et il ne tarde pas à pleuvoir. On se rend à nouveau du côté paraguayen pour faire la visite du barrage. Heureusement la visite se fait en bus et on est à l’abri de la pluie. Gary est aux anges devant cette beauté technique, 20 turbines de 700 MW ce qui en fait le plus grand producteur d’énergie hydraulique au monde. Une fois cette merveille du monde moderne visitée nous retournons à l’hôtel et prenons nos affaires pour nous rendre en Argentine. On monte dans un bus archi plein qui nous dépose à la douane paraguayenne et on nous dit de prendre le prochain bus dans 20min. Le tampon est fait en 30 secondes mais on devra attendre plus d’une heure pour voir arriver un bus. On grimpe dedans et on nous dépose 3km plus loin pour la douane argentine. Heureusement de ce côté le bus nous attend et on arrive en fin d’après-midi à Puerto Iguazu. On pose nos affaires à l’hostel puis on part faire un tour du côté de Las Tres Fronteras. De là on y voit le Paraguay, le Brésil et l’Argentine. Puis on retourne au centre-ville, on soupe et on va se coucher. Demain c’est les chutes d’Iguazu côté argentin. On prévoit de se lever tôt alors on met le réveil (chose difficile après 2 mois sans lui !)
Effectivement la sonnerie du réveil fait drôle. Il est 6h45, il fait grand beau et on se réjouit de profiter de la journée dans le parc d’iguazu. On prend le bus de 7h50 direction les chutes. Quand on arrive devant l’entrée il y a déjà une longue file. On s’y faufile mais on n’avance pas. Le parc est censé ouvrir à 8h00 mais il est déjà 8h30 et on n’a pas bougé. Un quart d’heure plus tard on bouge enfin. Avec Gary on veut prendre le chemin pédestre et pas le train pour commencer mais le sentier est fermé. On grimpe donc dans le train et on se retrouve en face d’un guide qui nous explique qu’il y a une femelle puma et son petit qui rôdent dans les parages et c’est pour ça que le parc n’a pas ouvert ses portes plus tôt et que les sentiers pédestres sont fermés. Et effectivement on voit plein de gardes fusils à la main. Il paraît que c’est la 1ère fois en 20 ans. On commence donc notre journée par la Garganta del Diablo, plus haute cascade d’Iguazu (80m). Son débit est impressionnant. Puis on se balade entre le circuit supérieur et inférieur du parc. C’est vraiment magnifique et les paysages sont à couper le souffle. En milieu d’après-midi on reprend le bus direction l’hostel. On y reste 2h00 avant d’aller souper. Ce soir on prend un bus direct pour Mendoza et c’est 37h00 de bus qui nous attendent. On profite donc de ce dernier vrai repas avant 2 jours (et oui dans le bus ça sera chips, biscuit, pain et une mini tranche de dinde qui nous seront proposés).
Une des magnifiques églises de Córdoba
Un puissant orage qui arrive directement sur nous (Paraguay)
Les expatriés suisses en visite aux ruines des colonies jésuites du Paraguay
Une des ruines jésuites des colonies Paraguayennes
… en fin d’après midi
Plage de sable fin au bord du fleuve Paranà qui délimite le Paraguay et l’Argentine
Les 2 symboles (le moulin et le grenier) de la ville d’Encarnación (Paraguay) avec son pont qui relie la ville de Posadas en Argentine
la demeure qui nous a accueilli pendant notre parenthèse paraguayenne ainsi que leurs propriétaires.
Les chutes d’Iguazu vu depuis le côté brésilien
Parc des oiseaux du côté brésilien et ces magnifiques spécimens
Le plus grand producteur d’énergie hydraulique au monde qui fait partie d’une des 7 merveilles du monde. Le barrage d’Itaipu sur le fleuve Paranà entre le Paraguay et l’Argentine. A pleine puissance il débite 40 fois le volume d’eau des chutes d’Iguazu.
les chutes d’Iguazu du côté Argentin
Un crocodile qui se prélasse au soleil aux abords des chutes
Une belle araignée géante et sa toile impressionnante
Un des magnifiques papillons comestibles … enfin je n’ai pas été malade