08.08.2017-18.08.2017
Après un jour de pause à Mocoa on est contents de reprendre la route. On roule sur une route peu fréquentée et ça fait du bien malgré le dénivelé. Et oui ici aussi c’est 10km de montée puis 4km de descente et on recommence avec une montée et ainsi de suite. Après plus de 6h00 de vélo on arrive dans un village où on trouve un hôtel pour la nuit.
Palmier géant
Après une bonne nuit on continue notre route vers Popayan. C’est une belle ascension qui nous attend ce matin mais la route est agréable et les paysages sont sympas. On s’arrête à midi sur le bord de la route à 5km du sommet. Au menu pain perdu et bout de fromage avec une agua panela (boisson chaude typique en Colombie faite à base de sucre de canne et d’eau, un vrai régal). Du coup on est requinqués pour les derniers kilomètres de montée. Arrivés au sommet il fait frais et on s’habille avant d’attaquer environ 30km de descente. On sent rapidement la différence de température et on doit même s’arrêter pour enlever des couches après 10km. Il fait beau cet après-midi et on arrive rapidement à destination. Du coup on en profite pour changer nos patins de frein et Gary change aussi son pneu arrière qui arrive au bout (le matériel a souffert sur le trampoline de la mort).
Nouveau pneu et pneu arrière bien chargé avec plus de 12'000km
Cette nuit on n’a pas très bien dormi à cause des bruits des camions alors on attaque la journée avec un peu de peine mais on va vite être mis dans le bain avec à nouveau du dénivelé pour aller vers Popayan. Ça grimpe pas mal et il fait chaud aujourd’hui. On roule très bien jusqu’à une petite ville où on dîne avant de reprendre la route. Cet après-midi c’est un peu plus difficile et en fin de journée il se met à pleuvoir juste avant qu’on arrive à notre objectif du jour, El marmol. Heureusement c’est une pluie fine et elle cesse quand on arrive à destination. On demande dans un restaurant s’ils ont des chambres pour la nuit et on nous propose une petite pièce qui sent bien le renfermé mais c’est parfait.
Chute proche de San Agustin
Chambre à 2 balles au sens propre comme au sens figuré
Après 12h00 de sommeil on est prêt au départ à 8h30. On enfourche nos vélos pour encore 3km de goudron avant de retrouver du gravier. Il fait mauvais et froid aujourd’hui mais pour l’instant il ne pleut pas et il n’y a presque pas de véhicules alors c’est chouette. La route n’est pas trop mal au début mais plus on avance sur ce ripio et pire c’est. On garde espoir que les trous et les flaques d’eau ne sont que passagers. On continue du rouler jusqu’au moment où il se met à pleuvoir et là on doit mettre tout l’équipement de pluie : sur-chaussures, pantalons, gore-tex et gants ! quand il y a une mini accalmie on s’arrête pour manger des sandwichs debout au bord de la route. Puis on ne traine pas et on reprend la route. On est maintenant sur un mini plateau au sommet de la montagne et la route est légèrement vallonnée puis elle commence à descendre avant d’atteindre une plaine. Il pleut toujours et on est toujours sur du gravier. On roule encore jusqu’à un village où on retrouve du goudron. La pluie semble s’être calmée. Notre objectif du jour sont des bains qui ne sont maintenant plus très loin. On se réjouit d’y arriver pour profiter des thermes et camper là. Quand on y arrive surprise, il y a grève et les bains sont fermés aujourd’hui ! pour couronner le tout il se remet à pleuvoir, il est 16h30 et on a déjà passé 60km dans les jambes. On se met d’accord et on décide de forcer et de se rendre à Popayan ce soir. Il nous reste 30km mais principalement de la descente. On fonce et on arrivera dans la ville vers 18h00. On trouve une auberge toute mimi. On aura fait aujourd’hui 95km avec de la pluie, du dénivelé et du ripio ! Ce soir c’est bonne bouffe et bouteille de rouge !
Route ripio et conditions très difficiles entre El marmol et Popayan
Espeletia, plante endémique de la région de Cauca
" houou la gadououe, la gadououe, la gadououe..."
Brève éclaircie dans la descente sur Popayan
Après 2 jours de pause à Popayan on repart pour notre objectif suivant qui est Salento, petit village dans la vallée du café. On va se retrouver de nouveau sur la panamerica ce qui signifie trafic, gros camions et pots d’échappement. On va rouler 3 jours sur cette route jusqu’au village de La Tebaida où là on va bifurquer et prendre la route du café, beaucoup moins fréquentée et bordée de plantations de café. Puis on va encore prendre des plus petites routes pour arriver jusqu’à Salento. On y arrive en fin de journée et on a le temps de trouver un hostel pour la nuit. On décide de faire une plus grande pause pour profiter de ce magnifique petit village et pour aller faire de la marche dans le parc de Los Nevados.
Place centrale de Popayán (Ciudad blanca)
Théâtre de Popayan
Musée des arts religieux
Vue sur Popayan
Tren Cañero (train routier transportant la canne à sucre) sur la panamerica
Petit pause pour manger, il est ... 14h30
Maison de maître colombienne
dernière montée sur Salento: 6km pour 400m de dénivelé... ça grimpe